Frédéric Martinet

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Frédéric MARTINET est né le 08/08/1937. Fils d'un père ingénieur et d'une mère peintre, paysagiste, il a cultivé toute sa vie ces deux visions de la culture.

 

Dès cinq ans, il accompagnait sa mère dans la campagne pour faire des croquis de paysages avec un « fusain » fait maison. Il a poursuivi toute sa vie la pratique artistique, dessin, peinture, sculptures, notamment sur bois et pierre en taille directe.

 

Avant même le début de sa retraite, il a fréquenté l’Académie de la Grande Chaumière, puis a intégré ArplastiX à partir de 2009.

 

Il apprécie et recherche tous les moyens d’expression (sauf l’acrylique) : huile, crayons, pierre noire, pastel, 3 crayons et sanguine, aquarelle, gouache, et pour la sculpture, sculpture en bosse, modelage, repoussage métal, façonnage et formage, marbre, à la faveur de son expérience industrielle.

 

Très sensible à la beauté, il s'est peu à peu spécialisé dans le nu féminin, qui en est tout de même l’archétype ; et se considère comme le « Chantre de la féminitude ».

 

Techniques mises en œuvre dans les œuvres présentées par Frédéric

 

Au-delà des techniques courantes (huile sur toile, modelage argile et patine bronze), les œuvres ici présentée font appel à des techniques originales.

 

Le grand calicot noir a été réalisé à l'huile sur toile, sans supportage, et sans apprêt, ce qui rend la touche de modelé très difficile. La toile s’avérant beaucoup trop absorbante, un traitement préalable a été mis au point après divers essais, par une bombe d'imperméabilisation.

 

Le marbre rose provient d'une récupération sur un bâtiment. Après polissage, et traçage du dessin, la taille a été effectuée pour l'essentiel à la main, au petit burin à pierre, et massette de sculpteur.  Il faut en effet éviter d'ébrécher les bords, qui doivent demeurer nets.

 

Puis de très longues opérations de ponçage, polissage et brillantage reconstituent l’aspect original du marbre.

 

Le métal repoussé est parti d'une feuille d'aluminium ajouré en grillage. L’idée était d'avoir un métal plus malléable que l'acier. Toutefois, il s’est avéré cassant après formage.

 

Le motif a été conçu et tracé sur la feuille découpée à la cisaille à main, puis adoucie à la meule. Il a ensuite été formé par martelage à la bouterolle, fabriquée à cette fin. Il a enfin été peint, avec des ombrages pour accentuer le relief.