Jean-Claude Virleux

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 Sculpter pour Créer,  www.jcvirleux.fr.


J’ai besoin de Concevoir et de Réaliser, voilà comment je résume ma personnalité artistique.

 

Mes études d’ingénieur m’ont naturellement amené vers des métiers où l’intellectuel prend le pas sur le manuel. J’ai donc vécu la sculpture seulement comme un loisir durant ma vie professionnelle, mais elle est devenue mon activité principale depuis mon départ de la vie dite active. Jusque-là je m’étais confiné à la sculpture manuelle du bois, mais depuis j’ai progressé dans deux directions : les sculptures en métal d’une part (métaux tendres uniquement), les sculptures numériques d’autre part (par enlèvement de matière), et ceci grâce à l’achat d’une chaîne complète de conception et réalisation numérique (logiciels de CAO+FAO et machine à commande numérique).

 

Mes sources d’inspiration sont assez nombreuses et peuvent se chevaucher pour la production d’une œuvre :

 

§  je suis attiré par les courbes plutôt que les angles, les surfaces plutôt que les volumes, les évidements plutôt que les ronde-bosses.

 

§  représenter un mouvement, et plus généralement une dynamique est quelque chose d’important pour moi, même si j’ai bien conscience de la difficulté de cet exercice et des limites de l’art que j’ai choisi.

 

§  le temps qui coule, et l’angoisse existentielle qu’il procure, est constamment présent à mon esprit et me souffle des idées de sculpture.

 

§  peut-être pour conjurer ceci, je recherche aussi le moment ultime de la naissance de la vie, là dans notre ADN, lorsque sous l’action d’enzymes cette énorme molécule se réplique pour que deux cellules fille naissent de leur cellule-mère.

 

§  et puis, je vis dans le cocon de quelques grands artistes qui m’accompagnent dans ma vie artistique: Monet, Escher, Renonciat, … et à la manière de ce dernier, par exemple, j’aime beaucoup réaliser des trompe-l’œil.

 

§  depuis quelques temps, j’essaie aussi de traduire les inégalités et les comportements qui taraudent nos sociétés, et que je perçois avec de plus en plus d’acuité, du fait peut-être du recul que donne l’âge qui avance,

 

§  enfin, la beauté des mathématiques m’amène constamment à vouloir reproduire des formes toujours plus aériennes cachées au fond des équations.